Rad Hourani porte une emphase sur l'ambiguité du prêt-à-porter unisexe. Ses cuirs comme ses feutres redessinent une silhouette : celle de l'avant-gardisme.
Lors de son exposition à Paris, à la Galerie Joyce, Rad Hourani n'a eu pas la dureté élégante et pointue de ses collections. Il porte le noir, mais porte aussi le privilège de savoir rester humble malgré le succès mérité de ses pièces. Il a de plus su donner une forme d'ambivalence à son travail : ses muses, comme Charlotte di Calypso, ou Helena Christensen, portent un vêtement qui se transforme, qui s'ajuste, et s'adapte presque à une humeur plus qu'à une idée de pratique. Qui se zippe, se dézippe, se garde, se remet, s'agrémente.
Rad Hourani et Rad by Rad Hourani sont aptes à devenir des incontournables - en attendant leur parfum avec grand impatience, allez respirer leurs cuirs.
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